Vivement la paye

Chaque mois, nous attendons avec impatience le jour de la paie, tout comme de nombreuses personnes. Une fois que nous avons dépassé la date du 20, voire même du 15 du mois, nous pouvons déjà considérer que nous sommes à fin du mois.

Pour notre part, nous n'attendons pas tant la paie car nous savons qu'elle sera négligeable en raison du faible nombre d'heures que nous avons effectuées. Ainsi, notre impatience se tourne davantage vers la compensation que nous recevrons de la CAF (Caisse d'Allocations Familiales), une aide sociale française destinée à ceux dont le salaire ne permet pas de subvenir aux besoins essentiels.

Nous reconnaissons que, dans certaines situations, le montant perçu grâce aux prestations sociales peut représenter une part plus importante de nos ressources financières que notre salaire proprement dit. Par conséquent, l'attente de cette compensation de la part de la CAF devient primordiale pour nous permettre de maintenir un niveau de vie décent.

La CAF joue un rôle crucial dans la vie de nombreux foyers, offrant un soutien financier essentiel pour faire face aux dépenses courantes, aux frais de logement, à l'éducation des enfants, et bien d'autres aspects de la vie quotidienne. Pour ceux qui se trouvent dans une situation où leur salaire est insuffisant pour couvrir ces besoins, la compensation de la CAF est un véritable soulagement.

Nous sommes reconnaissants envers les prestations sociales qui offrent un soutien financier précieux dans les situations où notre salaire ne suffit pas à garantir une vie adéquate.

Pourquoi notre gouvernement s'efforce-t-il de supprimer ce type d'aide, alors qu'elle est financée par des déductions salariales (du salaire brut au salaire net) et ne représente qu'un coût minime pour notre État ?

Pourquoi ne pas mener une véritable lutte contre l'évasion fiscale au lieu d'appauvrir les plus démunis ? Il semble que l'on évite de faire payer ceux qui contribuent à votre élection grâce à la manipulation des grands médias et aux liens étroits qu'ils entretiennent avec le gouvernement.

Nous nous interrogeons sur les motivations qui poussent le gouvernement à remettre en question ces aides sociales. Ces programmes sont conçus pour soutenir les personnes qui en ont le plus besoin, en leur offrant une assistance financière nécessaire pour subvenir à leurs besoins fondamentaux. Il est difficile de comprendre pourquoi une telle réduction de ces aides est envisagée, alors que leur suppression aurait un impact direct sur la vie des personnes vulnérables et les forcerais à rentrer dans des solution illégal voir brutal pour subvenir au bien les plus vitaux comme la nourriture , et oui c'est en général la pauvreté qui pousse au crime , même si les plus gros criminel sont des col blanc .

Il serait plus judicieux de s'attaquer réellement à l'évasion fiscale, qui prive l'État de ressources importantes. En prenant des mesures plus fermes contre les pratiques d'évitement fiscal des grandes entreprises et des personnes fortunées, notre gouvernement pourrait récupérer des fonds qui pourraient être réinvestis dans des programmes sociaux visant à aider les plus démunis.

Il est essentiel de mettre en place une politique fiscale équitable, où tous les citoyens et les entreprises contribuent de manière égale selon leurs moyens. Cela permettrait de renforcer le système de protection sociale et d'alléger le fardeau financier pesant sur les plus défavorisés.

Nous observons avec perplexité un président dont la popularité est inférieure à 30%, mais qui continue d'agir comme s'il avait le soutien de tous. Il semble privilégier uniquement les voix de la bourgeoisie, ne prêtant attention qu'à ceux qui le flattent. Nous avons l'impression qu'il exerce un pouvoir solitaire, ignorant les opinions et les besoins du peuple.

De plus, nous constatons que les journalistes qui lui sont favorables contredisent ce que le peuple observe. Cette situation soulève une question : pourquoi les partis extrémistes continuent ils de gagner du terrain lors des élections ? Il semblerait que le président pense avoir une légitimité, alors que les gens n'ont pas voté pour lui, mais contre l'autre candidat .

Il est troublant de constater une telle déconnexion entre les actions du président, les médias qui le soutiennent et la réalité perçue par le peuple. Cette situation alimente un sentiment de frustration et de méfiance envers les institutions politiques et les médias traditionnels.

Il est important de rappeler que la démocratie repose sur la représentativité et l'écoute des citoyens. Un président devrait agir dans l'intérêt général, en prenant en compte les diverses perspectives et en travaillant pour le bien-être de tous les citoyens, indépendamment de leur classe sociale.

En conclusion, nous sommes préoccupés par un président dont la popularité est faible, mais qui semble ignorer cette réalité et privilégier une élite restreinte. Le soutien des médias et la rhétorique politique éloignée du vécu des citoyens contribuent à une perte de confiance dans le système politique. Il est essentiel de promouvoir une démocratie véritablement représentative et d'encourager un dialogue ouvert pour rétablir un sentiment de confiance et de légitimité dans le gouvernement.

Bref , nous allons maintenant nous occuper du nettoyage de nos vitres. Nous tenons à vous souhaiter à toutes et à tous une excellente journée, remplie de plaisirs et de moments agréables.